Cohérence historique

Bonjour à tous,

Mon coach qui me forme en PN utilise du couscous comme bourre et je sais que de nombreux tireurs font cela. Je suis historien et un peu obsédé par les détails de cohérence historique, du coup je voulais savoir si ce procédé est actuel ou s'il était déjà utilisé aux 18e et 19e siècles? Quelqu'un aurait un idée là-dessus?

Charles

CMelebeck a écrit:

Bonjour à tous,

Mon coach qui me forme en PN utilise du couscous comme bourre et je sais que de nombreux tireurs font cela. Je suis historien et un peu obsédé par les détails de cohérence historique, du coup je voulais savoir si ce procédé est actuel ou s'il était déjà utilisé aux 18e et 19e siècles? Quelqu'un aurait un idée là-dessus?

Charles

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aux colonies britannique , , ce qui est devenus le canada et les usa , il était de coutume , surtout pour ce qui deviendra les usa , d'utiliser des fayots comme" bourre" , mais quand sont arrivée les cartouches métallique , il y a eu , surtout au farwest un énorme stock de fayots , qui ne servait plus de "bourre", mais recycler en plat principale pour les cowboys , auquel ils ajoutait un peut de sauce , pour parfumer les flatulences émises par la dégradation due a la digestions des fayots..

bon , je crois que je me suis tromper de sujet, peut être que le "coach" est de religion musulmane , car existait il le terme "couscous "en ces époques reculée ?communément appelée "farine de blé "
petite info ,l'historienne culinaire LUCIE BOLENS décrit des pots primitifs de couscous trouvé dans des tombes qui remontent au règne du roi BERBERE MASSINISSA ?entre 238 et149 avant jésus-christ .
ça ne nous rajeunis pas

Merci! Pas simple tout ça en effet. Une idée de la nature des bourres originales en Europe?

Est-ce que les bourres vendues par les grandes marques sont fidèles historiquement?

Sans aucune certitude, je ne pense pas que les anciens utilisaient une bourre quelconque.
On tirait plein pot tout simplement parce que c'était fait pour chasser ou se défendre et pas faire un beau carton.
Il n'y a qu'en fusil de chasse (canons lisses) que l'on utilisait des bourres grasses afin que la charge de PN pousse les plombs vers la sortie sans passer à travers.

La bourre de couscous ou autres est affaires de tireurs :
- elle permet d'éviter le contact entre calepin humide ou gras et la PN;
- de combler le vide entre PN et balle dans une cartouche métallique qui n'est pas en Full charge;
- d'éviter le "vol libre" de la balle dans le barillet d'un revolver à percussion chargé avec des charges réduites de précision. Ainsi, la balle reste à ras de la chambre et le vide est comblé.

Le couscous ou la polenta ou le marc de café séché ont l'avantage de se doser facilement : si on augmente la charge de PN, il est facile de réduire la quantité de bourre et inversement, quand on a la contrainte de la taille de la chambre ou de la douille.
Il suffit d'avoir un jeu de dosettes pour faire varier les quantités.
Avec une bourre en feutre, c'est un peu plus difficile.
Mais, on peut très bien tirer sans bourre dans un pistolet ou un fusil, du moment qu'on ne traine pas après le chargement afin d'éviter que la PN ne soit corrompue par le calepin (patch).
Nous reparlerons de tout cela lors de ton initiation au fusil PN....

Ma "collection" de dosettes permettant les variations de charges et de bourres :

Bonjour,
petite lecture intéressante...

https://poudrenoire-free-fr.superforum.fr/t765-la-graisse-et-le-tir#6814

Positionnement des balles...
Message  Cobravif Sam 22 Fév 2014 - 21:18

"Petites remarques d'ordre culinaire.
On peut "ethniciser" son tir : pour "faire" mexicain, on utilise de la semoule de maïs, pour "faire" sud-américain, on utilise de la semoule de manioc, utilisable aussi dans les fusils "poupou" des Dogons, si vous utilisez des armes de Djibouti, vous pouvez mettre de la farine de mil ou de sorgho- celle-ci étant grasse elle graisse même votre arme - et si vous utilisez une de ces étonnantes arquebuses à mèche que se sont mis à fabriquer les armuriers japonais au XIXe siècle, mettez donc de la semoule de riz."

bon (appétit) tirs.

une seule remarque 'négative' sur la longue intervention de Lone Rider :
l'inconvénient du vol libre a été constaté sur des balles cylindriques, avec des munitions très récentes. La balle habituelle d'un révolver poudre noire est sphérique (la forme idéale pour lutter contre les effets du frottement de l'air). Pour moi, le vol libre de cette bille, avant le cône, n'apporte aucun inconvénient au groupement à 25 m.