GP?

Bonjour,
Que penser d'un GP ex-police qui ne "clicotte" pas dans tous les sens pour 200 euros?
Beaucoup de griffes, pas l'air d'avoir du jeu dans la culasse.
Il y a des points où faire gaffe?
Merci!

Quelle génération de GP?

Les anciens, lourds, sont des bètes de somme...

Heu sais pas...
Au vu, il a été porté longtemps à la ceinture.
Comment voit-on le modèle? C'est un 9 para.

Via le numéro de série ou avec une photo, certains spécialiste te diront de quel modèle il s'agit et de quand il date.

Si c'est avec un extracteur interne, il me semble qu'il s'agit des 1eres versions.

Quelqu'un aurait la date des "ok" et de ceux "à fuir"?

bonsoir à tous,

au niveau GP ex gd ou police, il y a deux grande familles : le tout acier et la carcasse en alliage léger.
il faut privilégier le GP tout acier.

l'état extérieur si il a été beaucoup porté ( rarement beaucoup tiré) a souvent dégradé son aspect.

conseils:
si il y a un peu de jeux entre glissiére et carcasse c'est tout à fait normal, vérifier surtout le canon à l'endroit ou vient se
positioner le tige du ressort et l'anneau de passage de la clavette ( fissures, marquage trop important)

si achat changer imperativement le ressort ( +/_ 8€) , la casse n'intervenant que si ressort défaillant ( tout les 5000 coups à l'armée pour info)
amitiés
fred

Francois a écrit:

Quelqu'un aurait la date des "ok" et de ceux "à fuir"?

????????

C'est un tout acier bien lourd!
Surement beaucoup porté.
Vais demander pour le ressort.
Merci bcp pour l'info!!!

Francois a écrit:

Quelqu'un aurait la date des "ok" et de ceux "à fuir"?

Certains fabriqués pendant la seconde guerre pour l'occupant étaient "saboté" par les ouvriers.

Sinon, je ne vois pas.

Faut aussi compter avec le fait que les modèles produits avant 1947 ou 1949 (j'ai oublié) ne sont pas compatibles avec les modèles postérieures aux niveaux des canons & axe de canons....modifications faites volontairement par la FN pour couper l'herbe sous les pieds de Inglis pour rendre les pistolets Canadiens & leurs pièces détachées incompatibles avec les pièces/pistolets FN...

Déjà à l'époque, la FN était une vrai p...: Laloux refusa même de cautionner la production du GP par Inglis en raison "du manque à gagner que cela causerait à la FN après guerre."


J'ai déjà entendu parler de ce "sabotage" mais honnêtement, j'en cherche toujours la trace après avoir examiné de près plusieurs "GP allemands". Or, dimensionnellement parlant, ils sont en tous points identiques à l'exemplaire de 1938 que j'ai eu comme étalon (à deux centièmes près). Peut-être qu'une analyse métallurgique révélerait un mauvais traitement thermique mais sinon, je crois que cela fait partie de la légende du "peuple résistant" qui fait partie de l'inconscient commun.

J'ai toujours aussi entendu parler de ces fameux GP produit sous occupation Allemande et réputé pour le mauvaise qualité de ces armes.
Fait de résistance ou intox ? J'avoue que je serai curieux d'en savoir plus. Si quelqu'un d'entre vous à des infos sérieuses et pas des "on dits..." ce serai très intéressant d'en savoir plus !

Si tu me le fais peser, je te le dirai de suite, j'en ai eu trois différents

Y a des modèles lourds et légers ..

futabarex a écrit:

J'ai toujours aussi entendu parler de ces fameux GP produit sous occupation Allemande et réputé pour le mauvaise qualité de ces armes.
Fait de résistance ou intox ? J'avoue que je serai curieux d'en savoir plus. Si quelqu'un d'entre vous à des infos sérieuses et pas des "on dits..." ce serai très intéressant d'en savoir plus !

Cette information proviens d'un vieux magazine, je l'ai gardée en mémoire.

A 200 euros, je n'hésiterais pas trop.... Achat chez un particulier ou chez un armurier?

Heylighen,

Oui, je crois que je m'en souviens aussi, c'était dans la revue "Tirs!" & l'information est aussi parue dans un exemplaire de Guns & Ammo dans les années 90 mais tout était basé sur les déclarations d'un ouvrier de la FN....mais il y a peu de chance que l'on sache jamais si c'est la réalité ou bien "l’héroïsme de guerre" d'un résistant de la treizième heure...

Ou alors, je découpe un GP allemand pour réaliser des analyses métallurgiques dessus mais ce serait dommage...

gab a écrit:

Heylighen,

Oui, je crois que je m'en souviens aussi, c'était dans la revue "Tirs!" & l'information est aussi parue dans un exemplaire de Guns & Ammo dans les années 90 mais tout était basé sur les déclarations d'un ouvrier de la FN....mais il y a peu de chance que l'on sache jamais si c'est la réalité ou bien "l’héroïsme de guerre" d'un résistant de la treizième heure...

Ou alors, je découpe un GP allemand pour réaliser des analyses métallurgiques dessus mais ce serait dommage...

Certainement un numéro d'avant 1990 ? (J'ai récupéré tout un tas de magazine allant de '88 à 20XX)

Il faut voir le nombre d'armes trafiquées. Mais je pense que cela a du exister quand même.

Je suis également persuadé que ça été pratiqué mais je crois que bon nombre d'armes furent refusées par le waffenamt à cause de sabotages trop évident.

Maintenant, il y a le sabotage "passifs": alésés trois fois le même trou, passer un temps extraordinaire à polir une pièce,...des sabotages "passifs" furent pratiqués à très grande échelle à travers toute l'industrie des pays envahis: Renault, en France, s'était fait une spécialité des culasses extraordinairement bien polies...pour des moteurs de camion.

Pour reprendre sur le sabotage: dans le MittelWerke, les allemands firent travailler des prisonniers à la construction des V2: là aussi, le sabotage passif & actif fût pratiqué. Les experts allemands estimèrent qu'au moins 50% des fusées présentaient des défauts: prisonniers russes urinant dans les empennages contenant le système de gyro-stabilisation, ouvriers français réalisant des "soudures froides" sur l'électronique, temps perdu à pratiquer des ajustages inutiles....les sanctions étaient évidentes: pendaisons à tout-và

Maintenant, est-ce que des pistolets "sabotés" arrivèrent au front, c'est peut-être fortement s'avancer...en tout cas, le MDN n'eût aucune inquiétude à reprendre à son compte des GP "allemands" pour les mettre en dotation à l'Armée Belge, jusqu'à la série de modif faites par la FN à la fin des années 40. Certains des GP furent "upgradés" (on en a quelques uns dans les stocks: marquages "waffenamt" et LIII ABL 1946), bien plus encore fûrent "écartés" du service.

Si le sujet de la modif FN vs Inglis interesse, j'irai voir dans mon livre pour les spécifications exactes.

si possible des photos datées de ces GP avec perroquet à roulette et Léopold 1946 seraient les biens venues.
en règle générale les blasonnés "Léopold" sont de 51 les "Baudouin" de 52-72 et 75 si je ne me trompe pas.
des GP j'en ai en stock des vieux "A et quatre chiffres" mais des perroquets encore en service.....
un "inglis" contrat chinois a été retiré dernièrement mais c'est un cas exeptionnel.

Je vais essayer de faire quelques photos dans 2 semaines ;-)

elles feront bien dans ma documentation

gab a écrit:

Je suis également persuadé que ça été pratiqué mais je crois que bon nombre d'armes furent refusées par le waffenamt à cause de sabotages trop évident.

Maintenant, il y a le sabotage "passifs": alésés trois fois le même trou, passer un temps extraordinaire à polir une pièce,...des sabotages "passifs" furent pratiqués à très grande échelle à travers toute l'industrie des pays envahis: Renault, en France, s'était fait une spécialité des culasses extraordinairement bien polies...pour des moteurs de camion.

Pour reprendre sur le sabotage: dans le MittelWerke, les allemands firent travailler des prisonniers à la construction des V2: là aussi, le sabotage passif & actif fût pratiqué. Les experts allemands estimèrent qu'au moins 50% des fusées présentaient des défauts: prisonniers russes urinant dans les empennages contenant le système de gyro-stabilisation, ouvriers français réalisant des "soudures froides" sur l'électronique, temps perdu à pratiquer des ajustages inutiles....les sanctions étaient évidentes: pendaisons à tout-và

Maintenant, est-ce que des pistolets "sabotés" arrivèrent au front, c'est peut-être fortement s'avancer...en tout cas, le MDN n'eût aucune inquiétude à reprendre à son compte des GP "allemands" pour les mettre en dotation à l'Armée Belge, jusqu'à la série de modif faites par la FN à la fin des années 40. Certains des GP furent "upgradés" (on en a quelques uns dans les stocks: marquages "waffenamt" et LIII ABL 1946), bien plus encore fûrent "écartés" du service.

Si le sujet de la modif FN vs Inglis interesse, j'irai voir dans mon livre pour les spécifications exactes.

Une méthode facile et qui passerait bien de saboter un GP serait de fragiliser la culasse niveau fenêtre d'éjection, la culasse se brise et c'est "bon".

Oui, c'est un peu le point faible de la glissière, la naissance de la fenêtre d'éjection contre la culasse. Si la trempe de la glissière est supérieure à la spécification, elle se brise; si elle est inférieure, elle se craque...J'ai la photo d'un M1911 dont la glissière est légèrement craquée à cette hauteur, sur +/-3mm et le propriétaire a encore tiré 5000 cartouches avant de prendre la photo, sans constater d'allongement de la déchirure.

Saboter l'arme par une mauvaise trempe serait le moyen le plus discret (sauf si test de dûreté type Rockwell) mais la pièce peut très bien lâcher après 1, 5, 400 ou 7000 cartouches; comme les Springfield M1903 dont la trempe était défectueuse (car le personnel de Springfield Armory refusait d'utiliser les pyromètres permettant de connaître la température exacte de la pièce et donc d'atteindre le degré de résistance souhaité).