Démontage Garand curiosité

Lors du démontage de mon Garand SA, quelle fut ma surprise de voir un marquage Australia sur le boîtier!


Une idée?

Je pense que le ressort avait besoin d’être changé

Boitier commercial, fabriqué dans les années 80-90 par ADI-Lithgow. Springfield Inc. a utilisé ces boitiers pendant des années, en les équipant de pièces USGI.

Les boitiers vendus par Springfield étaient de bonne qualité...car ils étaient soigneusement inspectés. Ceux qui ont été vendu par d'autres (Enterprise, entre autres) étaient des boitiers "rejetés" et revendus, sans forme de scrupule.

Merci de l’info Gab

Springfield a vendu, dans les années 80, des boitiers de M1 Carbine aussi fabriqué par ADI/Lightgow. Globalement, ces boitiers (de Garand et de Carbine), vendus par Springfield étaient pas mal du tout à très bons. Ils sont souvent snobés car fabriqués par moulage plutôt que par forgeage comme les boitiers USGI. Mais pour une application civile...je ne pense pas que l'on verra jamais la différence !

Ceux vendus sous la marque ADI/Lithgow étaient nettement moins bien...Le contrôle-qualité n'étant clairement pas le même: mauvais alignement des fraisages, mauvaise portée des surfaces de verrouillage, rampe de retrait du percuteur mal finie; la liste est longue.

Perso je suis content d’avoir un Garand fiable avec lequel je peux tirer sans soucis.
J’ai trop vu de ces grands frères partir en morceaux au stand!

Les Springfield "commerciaux" (n° de série 7.000.000 et plus) sont de très bons fusils; la plupart ont été construit avec des boitiers fabriqués par ADI & terminés par Springfield, aux Etats-Unis. Les autres pièces provenaient de ce que John Reese avait racheté à Beretta: des milliers de pièces USGI et Beretta, restant du programme "M1 NATO" et BM-59/6x de Beretta. Ce sont vraiment des armes sans histoire.

La plupart des fusils M1 que j'ai vu en morceaux chez nous se trouvent dans 3 causes:
1. des mauvais rechargements ou de mauvaises munitions: soit des mun "de guerre" avec des étuis en acier complètement pourris, qui ont cédés sous la pression
2. des armes très mal entretenues, notamment des armes dont le ressort récupérateur était en plusieurs morceaux mais dont les propriétaires s'obstinaient à tirer vu que "ça fonctionne quand même"
3. des armes remontées avec des pièces obtenues à gauche et à droite, canon et culasse compris...avec des combinaisons de feuillures souvent trop longues et des ruptures de douilles, qui se terminent en explosion de l'arme.

La "deuxième" vague des M1 commerciaux datent de la seconde partie des années 90 avec, notamment, les boitiers Enterprise et ADI-Lithgow (marqués ADI-Lithgow). Cette vague-là date de l'interdiction de ré-import des fusils M1 vers les Etats-Unis.

Début 90, l'armée Danois a "liquidé" son stock de M1. Des dizaines de milliers de M1, aussi bien GI que Beretta/Breda (les fusils marqués "FKF") se sont retrouvés sur le marché. Une partie a été vendue en Europe, les autres sont partis au Canada où ils furent démonté. Les boitiers restèrent au Canada (vu qu'ils étaient interdit d'importation aux USA) et les pièces ont été exportées vers les USA, où elles servirent à "rehabiller" des boitiers USGI et, surtout, des boitiers ADI/Lithgow et Enterprise.
Springfield Armory Inc. acheta quelques milliers de ces sets de pièces détachées et, début 2000, remirent en vente une série limitée de M1 Garand "neufs" avec, toujours, un numéro de série dans la tranche des 7 millions.