*** Veuillez Toujours bien stipuler dans les petites annonces que la vente est soumise à autorisation (mod4, mod9, mod3), dans le cas contraire : SUPPRESSION SANS PREAVIS *** |
|
| un tireur contraint de vendre ces armes. | |
|
+14renlie Cédric Miguel1988 slk200 Manud lululooping Dominique Pierre Insa Wipi ericblo JCR1630 MisterTique Semper Fidelis Kalu7321 18 participants | |
Auteur | Message |
---|
Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 19:29 | |
| - ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain. Je cite un extrait du site de la DAAA. Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
| |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 19:36 | |
| - Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
La discussion, again and again... est ouverte mais tu as raison , ne pas confondre 10 séances comme tireur sportif, ce qui est normal et ???? , je pense... rien coté récréatif .... sauf une inscription dans un stand... d'où Gouvernement provincial Hainaut ? ?! Un mix pot lors de leurs réunions des lundis matin pour qui shooter de la semaine ;-) .... mais bon ... | |
| | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 20:25 | |
| - lululooping a écrit:
- Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
La discussion, again and again... est ouverte mais tu as raison , ne pas confondre 10 séances comme tireur sportif, ce qui est normal et ???? , je pense... rien coté récréatif .... sauf une inscription dans un stand... d'où Gouvernement provincial Hainaut ? ?! Un mix pot lors de leurs réunions des lundis matin pour qui shooter de la semaine ;-) .... mais bon ... Je suis bien d'accord. Je les vois bien en reunion: "C'est quoi un controle quinquennal, chef?" "Ben c'est un controle ou on regarde ce que les gens on fait les 5 dernieres annees, tiens!" "Ah je pensais que c'etait un controle effectue tous les 5 ans" "C'est la meme chose, mon gars!" "Et si ils ont rien fait les 5 dernieres annees" "Ah ben j'ai une idee: on va les punir pendant les 5 prochaines annees" "Ah ouais, cool! Super, chef!" | |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 20:43 | |
| - Manud a écrit:
- lululooping a écrit:
- Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
La discussion, again and again... est ouverte mais tu as raison , ne pas confondre 10 séances comme tireur sportif, ce qui est normal et ???? , je pense... rien coté récréatif .... sauf une inscription dans un stand... d'où Gouvernement provincial Hainaut ? ?! Un mix pot lors de leurs réunions des lundis matin pour qui shooter de la semaine ;-) .... mais bon ... Je suis bien d'accord. Je les vois bien en reunion: "C'est quoi un controle quinquennal, chef?" "Ben c'est un controle ou on regarde ce que les gens on fait les 5 dernieres annees, tiens!" "Ah je pensais que c'etait un controle effectue tous les 5 ans" "C'est la meme chose, mon gars!" "Et si ils ont rien fait les 5 dernieres annees" "Ah ben j'ai une idee: on va les punir pendant les 5 prochaines annees" "Ah ouais, cool! Super, chef!" Heuuuu , ça fait 10 alors ? | |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 20:45 | |
| | |
| | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 21:02 | |
| | |
| | | ericblo Pilier du forum
Nombre de messages : 11473 Age : 59 Localisation : Belgium Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 21:44 | |
| - Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
vous mélangez la notion d'exemption aux examens et la notion d'usage régulier. mais de fait il n'y a aucune indication en terme de quantité ou de qualité de fréquentation de ce qui constitue un usage régulier pour un tireur récréatif.... la notion de 10 présence ne s'est construite dans la pratique que par analogie avec la limite imposée aux tireurs sportifs via leur LTS et dans le soucis de ne pas accorder plus de facilité aux détenteurs loisir....ne jamais oublier que dans la loi dite Onkelinx ce qui était programmé c'était la mise à mort de la détention et de la pratique récréative au profit de la seule notion sportive un peu à l'image du droit francais. Initialement le cadre de mise en cause du détenteur pour pratique insuffisante était plus large et le mis en cause avait une latitude pour se remettre en ordre c''est ici aussi sous l'impulsion de certains et pour ne pas faciliter la vie du récréatif par rapport au sportif que l'intransigeance c'est installée. par exemple, rien ne cadre l'interdiction de demander une détention pendant 5 ans...c'est totalement abusif tout comme l'interdiction de racheter ces propres armes ou de les céder.... ce que dit la loi c'est que si un détenteur n'a plus une pratique suffisante du tir, il perd ces détentions (pas sa propriété) et que pour reprendre et obtenir des détentions il doit alors représenter son examen pratique et un examen pratique par type. tout le reste résulte d'une dérive abusive du droit.
Dernière édition par ericblo le Lun 10 Avr 2023 - 21:49, édité 1 fois | |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 21:48 | |
| - ericblo a écrit:
- Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
vous mélangez la notion d'exemption aux examens et la notion d'usage régulier.
mais de fait il n'y a aucune indication en terme de quantité ou de qualité de fréquentation de ce qui constitue un usage régulier pour un tireur récréatif.... la notion de 10 présence ne s'est construite dans la pratique que par analogie avec la limite imposée aux tireurs sportifs via leur LTS et dans le soucis de ne pas accorder plus de facilité aux détenteurs loisir....ne jamais oublier que dans la loi dite Onkelinx ce qui était programmé c'était la mise à mort de la détention et de la pratique récréative au profit de la seule notion sportive un peu à l'image du droit francais.
Initialement le cadre de mise en cause du détenteur pour pratique insuffisante était plus large et le mis en cause avait une latitude pour se remettre en ordre c''est ici aussi sous l'impulsion de certains et pour ne pas faciliter la vie du récréatif par rapport au sportif que l'intransigeance c'est installée. Nous sommes donc d'accord et en plus simple, tu ne fais que confirmer mes dires | |
| | | Miguel1988 Bavard
Nombre de messages : 245 Age : 36 Localisation : Belgique Blaregnies Date d'inscription : 25/06/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 21:58 | |
| Bonsoir à tous,
N'est-ce pas le fédéral qui est compétent pour retirer la propriété d'une arme et donc un jugement/décision de justice au préalable ?
Edit: Au niveau police d'ailleurs, le service des armes n'a-t-il pas la possibilité de garder des armes dans l'attente d'une remise en ordre administrative ? C'était le cas auparavant à l'Hotel de Police de Colfontaine de la Police Boraine.
Bureau Central des Armes de la Police Boraine. Je me demande si ça existe toujours. Depuis, la période d'amnistie étant terminée, c'est peut-être plus le même son de cloche. | |
| | | Wipi Expert
Nombre de messages : 1508 Localisation : Mons Date d'inscription : 08/05/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 22:46 | |
| Il existe une circulaire relative à l’application de la législation sur les armes. Voici un extrait. Pages 87 et 88. Datée de 2011.
◊ Tir récréatif Le tir récréatif est le tir en dehors du cadre du tir sportif organisé par les Communautés. Ce motif légitime ne peut donc être établi à l’aide d’une licence de tireur sportif. Les tireurs récréatifs ne souhaitent pas se soumettre aux règles applicables aux tireurs sportifs. Ils ne tombent également pas sous le contrôle des fédérations de tir sportif autorisées organisées par les Communautés. Cela peut s’expliquer par le fait que ces tireurs récréatifs ne souhaitent pas satisfaire à toutes les conditions d’une affiliation active. Une demande introduite par un tireur récréatif doit dès lors être examinée dans ce contexte. Le demandeur qui invoque le "tir récréatif" comme motif légitime doit établir qu’il a déjà participé à de telles activités par le passé (par exemple, à l’aide des registres qui sont tenus au sein du club de tir, d’un carnet où sont consignées les séances de tir, d’une preuve d’affiliation accompagnée d’une preuve de régularité du stand de tir mentionnant les types d’armes qui peuvent y être utilisées, ...). Ici aussi, la preuve doit correspondre à la catégorie d’armes pour laquelle l’autorisation a été demandée. 261 Voir point 12. 262 Voir point 12.2. 263 Pour déterminer si une personne est ou non tireur sportif, il y a lieu en Communauté française de tenir plus précisément compte du décret du 24 novembre 2006 visant l’octroi d’une licence de tireur sportif. Principe : toute personne qui pratique le “tir sportif” doit être titulaire d’une licence de tireur sportif. On pratique le tir sportif lorsqu’on pratique une discipline proposée par une fédération internationale ou nationale de tir sportif. La question de savoir si le tir sportif est pratiqué ou non dans le cadre d’une compétition est sans importance. 264 La pratique a montré que des demandes sont également introduites pour le tir sportif avec des armes semi- automatiques, également dans des plus gros calibres. Des demandes pour des armes à canon lisse (riot gun par exemple) sont aussi introduites. Il existe en effet des disciplines où de telles armes à feu sont utilisées (exclusivement des fusils semi-automatiques). Il n’existe pas de discipline pour les pistolets-mitrailleurs courts. 87
Dans le passé, il y avait parfois un doute sur la question de savoir combien de fois par an un tireur récréatif devait participer aux activités de tir pour qu’il puisse être question de « régularité ». Ni la loi, ni ses arrêtés d’exécution ne déterminent quand il est question d’assez de régularité. Nous estimons que la participation à dix activités par an est suffisante pour démontrer la régularité. Puisque, toutefois, dans le passé, les services ont adopté d’autres points de vue, cette interprétation de la notion de “régularité” ne vaut qu’à partir du 1er janvier 2012.En tout cas, il convient toujours de vérifier si le type de l'arme correspond au motif pour lequel l’autorisation est demandée. Les preuves écrites produites doivent établir que l’arme du type demandé peut effectivement être utilisée pour le tir récréatif. En cas de doutes sur la véracité de l’intention de pratiquer du tir récréatif ou sur la correspondance du type de l’arme, une autorisation de détention d’une arme peut être délivrée sous condition résolutoire. Le contrôle du motif légitime (et de l’utilisation effective du type de l’arme pour le motif légitime invoqué) n'est possible qu'a posteriori. La condition impose à l’intéressé d’apporter, dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation, la preuve qu'il a effectivement pratiqué régulièrement le tir récréatif avec l'arme pour laquelle l'autorisation a été délivrée. Exemple pour la formulation de la condition résolutoire : “La présente autorisation n’est valable que si vous avez apporté, pour (date d’envoi de l'autorisation + 1 an), la preuve que vous avez effectivement utilisé l’arme en question à des fins de tir récréatif. Cette preuve est apportée à l'aide d'une attestation de l'exploitant d'un stand de tir agréé dont il ressort que vous êtes effectivement allé tirer avec l'arme en question dix fois au moins par année de calendrier”265. Une pareille autorisation conditionnelle peut également constituer la meilleure solution pour un tireur récréatif débutant qui n’a pas encore d’expérience. | |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 22:57 | |
| - Wipi a écrit:
- Il existe une circulaire relative à l’application de la législation sur les armes.
Voici un extrait. Pages 87 et 88.
◊ Tir récréatif Le tir récréatif est le tir en dehors du cadre du tir sportif organisé par les Communautés. Ce motif légitime ne peut donc être établi à l’aide d’une licence de tireur sportif. Les tireurs récréatifs ne souhaitent pas se soumettre aux règles applicables aux tireurs sportifs. Ils ne tombent également pas sous le contrôle des fédérations de tir sportif autorisées organisées par les Communautés. Cela peut s’expliquer par le fait que ces tireurs récréatifs ne souhaitent pas satisfaire à toutes les conditions d’une affiliation active. Une demande introduite par un tireur récréatif doit dès lors être examinée dans ce contexte. Le demandeur qui invoque le "tir récréatif" comme motif légitime doit établir qu’il a déjà participé à de telles activités par le passé (par exemple, à l’aide des registres qui sont tenus au sein du club de tir, d’un carnet où sont consignées les séances de tir, d’une preuve d’affiliation accompagnée d’une preuve de régularité du stand de tir mentionnant les types d’armes qui peuvent y être utilisées, ...). Ici aussi, la preuve doit correspondre à la catégorie d’armes pour laquelle l’autorisation a été demandée. 261 Voir point 12. 262 Voir point 12.2. 263 Pour déterminer si une personne est ou non tireur sportif, il y a lieu en Communauté française de tenir plus précisément compte du décret du 24 novembre 2006 visant l’octroi d’une licence de tireur sportif. Principe : toute personne qui pratique le “tir sportif” doit être titulaire d’une licence de tireur sportif. On pratique le tir sportif lorsqu’on pratique une discipline proposée par une fédération internationale ou nationale de tir sportif. La question de savoir si le tir sportif est pratiqué ou non dans le cadre d’une compétition est sans importance. 264 La pratique a montré que des demandes sont également introduites pour le tir sportif avec des armes semi- automatiques, également dans des plus gros calibres. Des demandes pour des armes à canon lisse (riot gun par exemple) sont aussi introduites. Il existe en effet des disciplines où de telles armes à feu sont utilisées (exclusivement des fusils semi-automatiques). Il n’existe pas de discipline pour les pistolets-mitrailleurs courts. 87
Dans le passé, il y avait parfois un doute sur la question de savoir combien de fois par an un tireur récréatif devait participer aux activités de tir pour qu’il puisse être question de « régularité ». Ni la loi, ni ses arrêtés d’exécution ne déterminent quand il est question d’assez de régularité. Nous estimons que la participation à dix activités par an est suffisante pour démontrer la régularité. Puisque, toutefois, dans le passé, les services ont adopté d’autres points de vue, cette interprétation de la notion de “régularité” ne vaut qu’à partir du 1er janvier 2012.En tout cas, il convient toujours de vérifier si le type de l'arme correspond au motif pour lequel l’autorisation est demandée. Les preuves écrites produites doivent établir que l’arme du type demandé peut effectivement être utilisée pour le tir récréatif. En cas de doutes sur la véracité de l’intention de pratiquer du tir récréatif ou sur la correspondance du type de l’arme, une autorisation de détention d’une arme peut être délivrée sous condition résolutoire. Le contrôle du motif légitime (et de l’utilisation effective du type de l’arme pour le motif légitime invoqué) n'est possible qu'a posteriori. La condition impose à l’intéressé d’apporter, dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation, la preuve qu'il a effectivement pratiqué régulièrement le tir récréatif avec l'arme pour laquelle l'autorisation a été délivrée. Exemple pour la formulation de la condition résolutoire : “La présente autorisation n’est valable que si vous avez apporté, pour (date d’envoi de l'autorisation + 1 an), la preuve que vous avez effectivement utilisé l’arme en question à des fins de tir récréatif. Cette preuve est apportée à l'aide d'une attestation de l'exploitant d'un stand de tir agréé dont il ressort que vous êtes effectivement allé tirer avec l'arme en question dix fois au moins par année de calendrier”265. Une pareille autorisation conditionnelle peut également constituer la meilleure solution pour un tireur récréatif débutant qui n’a pas encore d’expérience.
Donc, une fois de plus... une estimation.... une interprétation ... basée sur quoi ? bon débat ... | |
| | | Wipi Expert
Nombre de messages : 1508 Localisation : Mons Date d'inscription : 08/05/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 23:12 | |
| - lululooping a écrit:
- Wipi a écrit:
- Il existe une circulaire relative à l’application de la législation sur les armes.
Voici un extrait. Pages 87 et 88.
◊ Tir récréatif Le tir récréatif est le tir en dehors du cadre du tir sportif organisé par les Communautés. Ce motif légitime ne peut donc être établi à l’aide d’une licence de tireur sportif. Les tireurs récréatifs ne souhaitent pas se soumettre aux règles applicables aux tireurs sportifs. Ils ne tombent également pas sous le contrôle des fédérations de tir sportif autorisées organisées par les Communautés. Cela peut s’expliquer par le fait que ces tireurs récréatifs ne souhaitent pas satisfaire à toutes les conditions d’une affiliation active. Une demande introduite par un tireur récréatif doit dès lors être examinée dans ce contexte. Le demandeur qui invoque le "tir récréatif" comme motif légitime doit établir qu’il a déjà participé à de telles activités par le passé (par exemple, à l’aide des registres qui sont tenus au sein du club de tir, d’un carnet où sont consignées les séances de tir, d’une preuve d’affiliation accompagnée d’une preuve de régularité du stand de tir mentionnant les types d’armes qui peuvent y être utilisées, ...). Ici aussi, la preuve doit correspondre à la catégorie d’armes pour laquelle l’autorisation a été demandée. 261 Voir point 12. 262 Voir point 12.2. 263 Pour déterminer si une personne est ou non tireur sportif, il y a lieu en Communauté française de tenir plus précisément compte du décret du 24 novembre 2006 visant l’octroi d’une licence de tireur sportif. Principe : toute personne qui pratique le “tir sportif” doit être titulaire d’une licence de tireur sportif. On pratique le tir sportif lorsqu’on pratique une discipline proposée par une fédération internationale ou nationale de tir sportif. La question de savoir si le tir sportif est pratiqué ou non dans le cadre d’une compétition est sans importance. 264 La pratique a montré que des demandes sont également introduites pour le tir sportif avec des armes semi- automatiques, également dans des plus gros calibres. Des demandes pour des armes à canon lisse (riot gun par exemple) sont aussi introduites. Il existe en effet des disciplines où de telles armes à feu sont utilisées (exclusivement des fusils semi-automatiques). Il n’existe pas de discipline pour les pistolets-mitrailleurs courts. 87
Dans le passé, il y avait parfois un doute sur la question de savoir combien de fois par an un tireur récréatif devait participer aux activités de tir pour qu’il puisse être question de « régularité ». Ni la loi, ni ses arrêtés d’exécution ne déterminent quand il est question d’assez de régularité. Nous estimons que la participation à dix activités par an est suffisante pour démontrer la régularité. Puisque, toutefois, dans le passé, les services ont adopté d’autres points de vue, cette interprétation de la notion de “régularité” ne vaut qu’à partir du 1er janvier 2012.En tout cas, il convient toujours de vérifier si le type de l'arme correspond au motif pour lequel l’autorisation est demandée. Les preuves écrites produites doivent établir que l’arme du type demandé peut effectivement être utilisée pour le tir récréatif. En cas de doutes sur la véracité de l’intention de pratiquer du tir récréatif ou sur la correspondance du type de l’arme, une autorisation de détention d’une arme peut être délivrée sous condition résolutoire. Le contrôle du motif légitime (et de l’utilisation effective du type de l’arme pour le motif légitime invoqué) n'est possible qu'a posteriori. La condition impose à l’intéressé d’apporter, dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation, la preuve qu'il a effectivement pratiqué régulièrement le tir récréatif avec l'arme pour laquelle l'autorisation a été délivrée. Exemple pour la formulation de la condition résolutoire : “La présente autorisation n’est valable que si vous avez apporté, pour (date d’envoi de l'autorisation + 1 an), la preuve que vous avez effectivement utilisé l’arme en question à des fins de tir récréatif. Cette preuve est apportée à l'aide d'une attestation de l'exploitant d'un stand de tir agréé dont il ressort que vous êtes effectivement allé tirer avec l'arme en question dix fois au moins par année de calendrier”265. Une pareille autorisation conditionnelle peut également constituer la meilleure solution pour un tireur récréatif débutant qui n’a pas encore d’expérience.
Donc, une fois de plus... une estimation.... une interprétation ... basée sur quoi ? bon débat ... Tout à fait. C’est une circulaire ministérielle devant permettre aux agents de l’état d’appliquer la loi car il y a sujet à interprétation. C’est destiné à uniformiser l’application de la loi. Enfin essayer de l’uniformiser avec le constat que c’est illusoire. | |
| | | Wipi Expert
Nombre de messages : 1508 Localisation : Mons Date d'inscription : 08/05/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 23:16 | |
| Voici le lien : https://justice.belgium.be/fr/publications/geco_rdineerde_omzendbrief_van_29_oktober_2010_betreffende_de_toepassing_van_de_wettelijke_en_reglementaire_bepalingen_inzake_wapens Et voici le ministre de l ‘époque qui devait signer cette circulaire. I | |
| | | Cédric Pilier du forum
Nombre de messages : 5634 Age : 50 Localisation : liege Date d'inscription : 16/12/2013
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 23:30 | |
| C’est pas un tireur…c’est un possesseur d’armes !
Moi quand je vois ça je pleure pas…
Pas le temps? Faut demander un mod 4 sans munitions alors! | |
| | | lululooping Expert
Nombre de messages : 1610 Age : 52 Localisation : Jurbise Date d'inscription : 19/01/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Lun 10 Avr 2023 - 23:35 | |
| - Cédric a écrit:
- C’est pas un tireur…c’est un possesseur d’armes !
Moi quand je vois ça je pleure pas…
Pas le temps? Faut demander un mod 4 sans munitions alors! Effectivement, il est en détention ... la raison pour laquelle j'en pleure ... | |
| | | MisterTique Pilier du forum
Nombre de messages : 3027 Age : 68 Localisation : europe Date d'inscription : 25/12/2020
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 12:37 | |
| - Wipi a écrit:
- ericblo a écrit:
- JCR1630 a écrit:
- J'ai vu cette information au journal RTL hier soir. Je ne comprends pas que cet homme ose contacter RTL pour se lamenter.
probablement parce qu'il a un sentiment d'injustice....ces armes font partie de son patrimoine et il est contraint de brader son patrimoine sans avoir commis d'autres infractions qu'une négligence administrative.
imaginez demain la même dérive à propos de votre voiture ou de votre maison.... plus assez de KM...et vous voilà obligé de vendre votre voiture..... trop de chambre et vous voilà obligé de déménager dans un studio de 40 m2 sous quinzaine.
Mon propos n'est pas de juger ce monsieur mais d'attirer l'attention sur la prise en compte de cette réalité.
Ce qui lui arrive peut arriver à beaucoup....une maladie, la perte d'un emploi, la nécessité de s'occuper d'un parent....ça arrive vite, trop vite. Je suis certains que peu de "passionné" peuvent être concerné mais en ce domaine les services armes peuvent se montrer intraitable et inhumain.
Je compatis à son problème. Devoir brader son patrimoine c’est très injuste. Néanmoins les règles dans son cas étaient simples et les respecter semble à portée de mon point de vue. Voici un mail que j'ai reçu à ce sujet ce 9 courant, qui éclaire le problème sous un angle un peu plus précis:"J'ai été obligé de vendre toutes mes armes": pourquoi Gaetan a-t-il été privé de sa passion par la province du Hainaut ?
Passionné de tir sportif depuis de nombreuses années, Gaëtan se rendait régulièrement au stand de tir pour s'entraîner. Une passion qu'il a développée durant ses études. Mais il y a quelques mois, il a reçu son premier contrôle quinquennal pour vérifier l'utilisation de ses armes. Étant donné qu'il n'avait plus tiré pendant 5 ans, les services du gouverneur de Hainaut ont pris la décision de lui retirer son autorisation de détention d'armes. Une décision qui l'attriste énormément. Mais que dit la loi ?
"Je pratique le tir sportif depuis 25 ans. Suite à un contrôle de la province de Hainaut, j'ai été obligé de vendre toutes mes armes, car je n'avais pas pratiqué pendant 5 ans." Gaëtan a poussé le bouton orange Alertez-nous pour dénoncer une situation qui l’attriste.
Passionné de tir depuis de nombreuses années, cet habitant de Gerpinnes, dans le Hainaut, s’était constitué une petite collection d’armes. "Je détenais 6 armes : 3 revolvers, 1 pistolet et 1 fusil, dont une qui appartenait à mon grand-père", confie-t-il. Une passion qui s’est développée pendant ses études. "Je me suis inscrit dans un stand de tir parce que j’avais envie d’essayer et j’ai vraiment accroché. Pendant les études, c’était quelque chose qui m’a permis de me délasser." Le besoin de concentration et de précision lui permet en effet de se vider la tête et de ne penser à rien d’autre qu’à atteindre sa cible.
Au fil des années, Gaëtan se rendait de plus en plus régulièrement au stand de tir et développait sa passion et sa pratique pour ce sport. Seulement, voilà, il y a quelques mois, un événement est venu tout chambouler : un contrôle quinquennal de la province de Hainaut. Ce contrôle vient en fait vérifier l’utilisation des armes par son propriétaire.
Une loi de 2006 pour renforcer les critères
Pour mieux comprendre, plongeons-nous dans la loi de 2006 relative aux activités économiques et individuelles avec des armes. Il s’agit d’une nouvelle loi qui vise à renforcer les critères pour obtenir, acheter ou détenir une arme. "Depuis 2006, la différence pour pouvoir détenir une arme, c’est qu’il faut un motif légitime. Avant, il ne fallait pas justifier l’usage qu’on voulait faire de l’arme", explique Thierry Lebacq, directeur des services fédéraux du gouverneur du Hainaut.
Parmi les motifs légitimes, on peut notamment citer le tir sportif, comme le pratique Gaëtan. Pour pouvoir détenir des armes chez lui et se rendre au stand de tir, Gaëtan a en effet dû demander une autorisation de détention auprès de sa province. Une série de critères sont alors contrôlés : "Ne pas avoir eu de condamnation, donc avoir un casier judiciaire vierge. Il faut être apte à posséder une arme, en donnant un certificat médical. Les personnes qui habitent avec le possesseur d’arme doivent être d’accord et il faut un motif légitime, c’est-à-dire justifier l’emploi de l’arme", détaille le directeur des services fédéraux du gouverneur du Hainaut.
Si tous les critères sont rencontrés, l’autorisation est délivrée et la personne peut alors acquérir une arme et des munitions. Elle peut aussi la détenir chez elle et aller tirer avec celle-ci. Seule condition : il faut réellement utiliser cette arme aux fins invoquées. "Si quelqu’un a demandé une autorisation pour pouvoir aller tirer dans un stand de tir, il doit justifier qu’il a bien été tirer. Le ministre, dans une circulaire, estime qu’il faut aller tirer au moins 10 fois par an. Si la personne ne va pas tirer régulièrement, on estime que le motif n’est pas rencontré", indique encore Thierry Lebacq.
J’ai reçu une lettre m’annonçant que je n’étais plus en ordre et que je ne peux plus détenir d’armes
C’est précisément ce qui a posé problème à Gaëtan. Son contrôle quinquennal porte sur les années 2017 à 2021, période durant laquelle il n’a pas suffisamment pratiqué le tir sportif. "Il y a eu le covid, j’ai déménagé et acheté une maison donc j’ai eu moins de temps pour pratiquer, aussi à cause du boulot. Et puis, mon stand de tir a été démoli pour faire place à un nouveau", souligne l’habitant de Gerpinnes. Malgré cela, il continuait à payer ses cotisations et à se procurer les documents nécessaires prouvant qu’il était toujours apte à pratiquer le tir. "Mais je n’avais plus le stand pour le faire…"
Résultat ? La province de Hainaut décide de lui retirer son autorisation de détenir ses armes. "J’ai reçu une lettre m’annonçant que je n’étais plus en ordre et que je ne peux plus détenir d’armes, car le motif légitime de détention n’était plus rencontré, à savoir la pratique du tir sportif", regrette notre interlocuteur. Une décision qui se désole énormément, d’autant plus que Gaëtan s’était réinscrit en septembre 2022 dans un nouveau stand de tir et il avait d’ailleurs déjà payé sa cotisation pour l’année 2023.
Ce que Gaëtan déplore, c’est de ne pas avoir pu bénéficier d’un délai supplémentaire pour se remettre en ordre. Mais dans ce cas de figure, il n’est pas possible de se remettre en ordre, comme le stipule le directeur des services fédéraux du gouverneur du Hainaut : "Il faudrait alors revenir dans le passé, car il devait tirer et il n’a pas tiré. On a une vision a posteriori. Il est trop tard pour dire après qu’on va aller tirer, c’était pendant les 5 dernières années qu’il fallait aller tirer."
De nombreux autres tireurs ont d’ailleurs été confrontés à la même problématique. Ils essayent tant bien que mal de trouver une solution, notamment en sollicitant leur stand de tir. "Les gens viennent vers nous pour essayer d’avoir des présences supplémentaires, mais nous avons un registre – électronique maintenant – on ne sait pas y déroger. On ne sait pas modifier. Donc s’ils ne sont pas venus, on ne sait rien faire", affirme Jean-Marie Deswysenn, vice-président de la Société Royale de Tir de Charleroi (S.R.T.C).
Dans ce stand de tir, le nombre d’affiliés a fortement chuté depuis ces dernières années. D’abord à cause du covid, mais aussi parce que le covid a entraîné une perte de présence. "Cela a entraîné des arrêts de tir et donc des retraits de permis de détention de la part du gouverneur", constate Jean-Marie Deswysen. Et même si cette situation est embarrassante pour les tireurs, pour le vice-président de cette société de tir, la dureté des contrôles le rassure. "Les services du gouverneur appliquent strictement la loi qui est prévue. Quand on a une arme, il faut pouvoir s’en servir et s’en servir en toute sécurité, c’est ce qu’on prône ici. Celui qui ne vient pas tirer peut oublier la manipulation ou faire des erreurs, c’est pour à ça qu’on aime bien qu’on impose au moins 10 présences par an. C’est un minimum selon moi."
Il conçoit cependant que cela représente un déchirement pour les passionnés d’armes. "Les armes, c’est un patrimoine. Quand on les a achetées, c’est parce que ça nous plaît. Alors quand on nous enlève ça, on nous enlève une grande partie de notre patrimoine, de notre hobby, on nous bloque…", reconnaît-il.
En ce qui concerne Gaëtan, il peut bien entendu continuer à pratiquer le tir sportif dans son nouveau club. Mais il doit louer les armes sur place. Et s’il souhaite introduire une nouvelle demande d’autorisation de détention d’armes, il devra attendre 5 ans, soit la durée d’un contrôle quinquennal. "C’est la position du gouverneur du Hainaut, qui a une vision stricte. Il estime que comme il s’agit d’un dossier très sensible, la loi doit être appliquée de façon stricte. Le gouverneur n’a pas la volonté de désarmer la population, sa volonté, c’est d’appliquer la loi telle qu’elle est prévue", conclut Thierry Lebacq, directeur des services fédéraux du gouverneur du Hainaut. | |
| | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 21:23 | |
| - ericblo a écrit:
- Manud a écrit:
- ericblo a écrit:
- diffusé sur RTLtvi...pas vu le reportage
la législation est claire....il faut respecter la législation.....si on s'engage à fréquenter il faut déjà être membre d'un club de tir....membre d'un club ou (toutes) les armes détenues sont exploitables....et fréquenter ce club minimum 10 X/an dont 1X avec chaque type détenus....clair et limpide.
Je veux bien admettre qu'il y ait une législation qui demande 10 séances. Mais, encore une fois, si quelqu'un ici possède la référence légale, je suis preneur. J'ai cherche en vain.
Je cite un extrait du site de la DAAA.
Dans l’AR du 29/12/2006, l’art 2, 2° mentionne les conditions d’obtention d’une autorisation de détention : 2° pour le motif b) (tir sportif et récréatif), présenter une licence valide de tireur sportif OU une preuve écrite de participation antérieure à de telles activités, et utiliser l'arme uniquement pour ce motif ou pour le motif f);
L’ART 32 de la loi sur les armes qui règle le contrôle quinquennal réfère à ce même AR.
Il est donc clairement mentionné dans la loi qu’il faut OU BIEN une LTS, OU BIEN une preuve de participation antérieure à de telles activités.
Il n’est mentionné nulle part quelle régularité doit être respectée dans ces participations antérieures.
Toutes interprétations de la part de la Fédération, des responsables de stands de tir, des services provinciaux des armes ou du ministère de la justice, sont donc purement personnelles et sans aucune obligation envers les tireurs.
Logiquement on peut admettre que 10 séances de tir ne forment pas une condition excessive pour prouver son activité de loisir avec des armes, mais s’il y a des raisons fondées qui font que ce nombre de 10 ne peut pas être atteint, aucune instance ne peut retirer les autorisations de détention pour ce motif.
D’autre part, il n’est stipulé nulle part qu’il faudrait prester 10 séances avec chaque type d’arme. Toute exigence de ce type est donc parfaitement arbitraire et en infraction avec la loi.
vous mélangez la notion d'exemption aux examens et la notion d'usage régulier.
mais de fait il n'y a aucune indication en terme de quantité ou de qualité de fréquentation de ce qui constitue un usage régulier pour un tireur récréatif.... la notion de 10 présence ne s'est construite dans la pratique que par analogie avec la limite imposée aux tireurs sportifs via leur LTS et dans le soucis de ne pas accorder plus de facilité aux détenteurs loisir....ne jamais oublier que dans la loi dite Onkelinx ce qui était programmé c'était la mise à mort de la détention et de la pratique récréative au profit de la seule notion sportive un peu à l'image du droit francais.
Initialement le cadre de mise en cause du détenteur pour pratique insuffisante était plus large et le mis en cause avait une latitude pour se remettre en ordre c''est ici aussi sous l'impulsion de certains et pour ne pas faciliter la vie du récréatif par rapport au sportif que l'intransigeance c'est installée.
par exemple, rien ne cadre l'interdiction de demander une détention pendant 5 ans...c'est totalement abusif tout comme l'interdiction de racheter ces propres armes ou de les céder.... ce que dit la loi c'est que si un détenteur n'a plus une pratique suffisante du tir, il perd ces détentions (pas sa propriété) et que pour reprendre et obtenir des détentions il doit alors représenter son examen pratique et un examen pratique par type.
tout le reste résulte d'une dérive abusive du droit. Je ne confond pas du tout les 2. Mais je suis parfaitement d'accord avec tout le reste | |
| | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 21:39 | |
| - Wipi a écrit:
- Il existe une circulaire relative à l’application de la législation sur les armes.
Voici un extrait. Pages 87 et 88. Datée de 2011.
◊ Tir récréatif Le tir récréatif est le tir en dehors du cadre du tir sportif organisé par les Communautés. Ce motif légitime ne peut donc être établi à l’aide d’une licence de tireur sportif. Les tireurs récréatifs ne souhaitent pas se soumettre aux règles applicables aux tireurs sportifs. Ils ne tombent également pas sous le contrôle des fédérations de tir sportif autorisées organisées par les Communautés. Cela peut s’expliquer par le fait que ces tireurs récréatifs ne souhaitent pas satisfaire à toutes les conditions d’une affiliation active. Une demande introduite par un tireur récréatif doit dès lors être examinée dans ce contexte. Le demandeur qui invoque le "tir récréatif" comme motif légitime doit établir qu’il a déjà participé à de telles activités par le passé (par exemple, à l’aide des registres qui sont tenus au sein du club de tir, d’un carnet où sont consignées les séances de tir, d’une preuve d’affiliation accompagnée d’une preuve de régularité du stand de tir mentionnant les types d’armes qui peuvent y être utilisées, ...). Ici aussi, la preuve doit correspondre à la catégorie d’armes pour laquelle l’autorisation a été demandée. 261 Voir point 12. 262 Voir point 12.2. 263 Pour déterminer si une personne est ou non tireur sportif, il y a lieu en Communauté française de tenir plus précisément compte du décret du 24 novembre 2006 visant l’octroi d’une licence de tireur sportif. Principe : toute personne qui pratique le “tir sportif” doit être titulaire d’une licence de tireur sportif. On pratique le tir sportif lorsqu’on pratique une discipline proposée par une fédération internationale ou nationale de tir sportif. La question de savoir si le tir sportif est pratiqué ou non dans le cadre d’une compétition est sans importance. 264 La pratique a montré que des demandes sont également introduites pour le tir sportif avec des armes semi- automatiques, également dans des plus gros calibres. Des demandes pour des armes à canon lisse (riot gun par exemple) sont aussi introduites. Il existe en effet des disciplines où de telles armes à feu sont utilisées (exclusivement des fusils semi-automatiques). Il n’existe pas de discipline pour les pistolets-mitrailleurs courts. 87
Dans le passé, il y avait parfois un doute sur la question de savoir combien de fois par an un tireur récréatif devait participer aux activités de tir pour qu’il puisse être question de « régularité ». Ni la loi, ni ses arrêtés d’exécution ne déterminent quand il est question d’assez de régularité. Nous estimons que la participation à dix activités par an est suffisante pour démontrer la régularité. Puisque, toutefois, dans le passé, les services ont adopté d’autres points de vue, cette interprétation de la notion de “régularité” ne vaut qu’à partir du 1er janvier 2012.En tout cas, il convient toujours de vérifier si le type de l'arme correspond au motif pour lequel l’autorisation est demandée. Les preuves écrites produites doivent établir que l’arme du type demandé peut effectivement être utilisée pour le tir récréatif. En cas de doutes sur la véracité de l’intention de pratiquer du tir récréatif ou sur la correspondance du type de l’arme, une autorisation de détention d’une arme peut être délivrée sous condition résolutoire. Le contrôle du motif légitime (et de l’utilisation effective du type de l’arme pour le motif légitime invoqué) n'est possible qu'a posteriori. La condition impose à l’intéressé d’apporter, dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation, la preuve qu'il a effectivement pratiqué régulièrement le tir récréatif avec l'arme pour laquelle l'autorisation a été délivrée. Exemple pour la formulation de la condition résolutoire : “La présente autorisation n’est valable que si vous avez apporté, pour (date d’envoi de l'autorisation + 1 an), la preuve que vous avez effectivement utilisé l’arme en question à des fins de tir récréatif. Cette preuve est apportée à l'aide d'une attestation de l'exploitant d'un stand de tir agréé dont il ressort que vous êtes effectivement allé tirer avec l'arme en question dix fois au moins par année de calendrier”265. Une pareille autorisation conditionnelle peut également constituer la meilleure solution pour un tireur récréatif débutant qui n’a pas encore d’expérience. Merci pour ceci. Informations très précieuses. Ceci dit, étant donne que mon contrôle quinquennal me demandait 5 séances au lieu de 10, nous sommes en droit de nous demander si les bases utilisées par les gouverneurs sont assez solide (a mon avis, non). De plus, et ce qui est pire, selon moi, nous serions traites différemment selon la province dans laquelle nous résidons. Le représentant du gouverneur (Thierry Lebacq) a été interviewe pour ce journal a RTL et a déclare " Le gouverneur n’a pas la volonté de désarmer la population, sa volonté, c’est d’appliquer la loi telle qu’elle est prévue". Mon c... oui. Si c'était le cas, ils donneraient la possibilité au personnes concernées de se remettre en ordre. Je le dis et je le répète: un contrôle quinquennal est un contrôle effectue tous les 5 ans. Ce n'est pas un contrôle qui vérifie les 5 dernières années. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/quinquennal/65739 Evidemment, si il s'agit d'un contrôle qui s'étend sur 5 années (comme le prévoit la définition du Larousse), alors le contrôle doit être permanent sur les 5 années et non pas un contrôle arbitraire et ponctuel qui "regarde" sur les 5 dernières années. Ne serait-il pas plus simple d'avoir un contrôle annuel (tel que le contrôle technique) pour lequel nous recevrions des invitations a partager nos preuves de participations au tir? Mais évidemment non! car le seul but est de nous désarmer. Retenez bien cela. | |
| | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 21:40 | |
| - Wipi a écrit:
- Il existe une circulaire relative à l’application de la législation sur les armes.
Voici un extrait. Pages 87 et 88. Datée de 2011.
◊ Tir récréatif Le tir récréatif est le tir en dehors du cadre du tir sportif organisé par les Communautés. Ce motif légitime ne peut donc être établi à l’aide d’une licence de tireur sportif. Les tireurs récréatifs ne souhaitent pas se soumettre aux règles applicables aux tireurs sportifs. Ils ne tombent également pas sous le contrôle des fédérations de tir sportif autorisées organisées par les Communautés. Cela peut s’expliquer par le fait que ces tireurs récréatifs ne souhaitent pas satisfaire à toutes les conditions d’une affiliation active. Une demande introduite par un tireur récréatif doit dès lors être examinée dans ce contexte. Le demandeur qui invoque le "tir récréatif" comme motif légitime doit établir qu’il a déjà participé à de telles activités par le passé (par exemple, à l’aide des registres qui sont tenus au sein du club de tir, d’un carnet où sont consignées les séances de tir, d’une preuve d’affiliation accompagnée d’une preuve de régularité du stand de tir mentionnant les types d’armes qui peuvent y être utilisées, ...). Ici aussi, la preuve doit correspondre à la catégorie d’armes pour laquelle l’autorisation a été demandée. 261 Voir point 12. 262 Voir point 12.2. 263 Pour déterminer si une personne est ou non tireur sportif, il y a lieu en Communauté française de tenir plus précisément compte du décret du 24 novembre 2006 visant l’octroi d’une licence de tireur sportif. Principe : toute personne qui pratique le “tir sportif” doit être titulaire d’une licence de tireur sportif. On pratique le tir sportif lorsqu’on pratique une discipline proposée par une fédération internationale ou nationale de tir sportif. La question de savoir si le tir sportif est pratiqué ou non dans le cadre d’une compétition est sans importance. 264 La pratique a montré que des demandes sont également introduites pour le tir sportif avec des armes semi- automatiques, également dans des plus gros calibres. Des demandes pour des armes à canon lisse (riot gun par exemple) sont aussi introduites. Il existe en effet des disciplines où de telles armes à feu sont utilisées (exclusivement des fusils semi-automatiques). Il n’existe pas de discipline pour les pistolets-mitrailleurs courts. 87
Dans le passé, il y avait parfois un doute sur la question de savoir combien de fois par an un tireur récréatif devait participer aux activités de tir pour qu’il puisse être question de « régularité ». Ni la loi, ni ses arrêtés d’exécution ne déterminent quand il est question d’assez de régularité. Nous estimons que la participation à dix activités par an est suffisante pour démontrer la régularité. Puisque, toutefois, dans le passé, les services ont adopté d’autres points de vue, cette interprétation de la notion de “régularité” ne vaut qu’à partir du 1er janvier 2012.En tout cas, il convient toujours de vérifier si le type de l'arme correspond au motif pour lequel l’autorisation est demandée. Les preuves écrites produites doivent établir que l’arme du type demandé peut effectivement être utilisée pour le tir récréatif. En cas de doutes sur la véracité de l’intention de pratiquer du tir récréatif ou sur la correspondance du type de l’arme, une autorisation de détention d’une arme peut être délivrée sous condition résolutoire. Le contrôle du motif légitime (et de l’utilisation effective du type de l’arme pour le motif légitime invoqué) n'est possible qu'a posteriori. La condition impose à l’intéressé d’apporter, dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation, la preuve qu'il a effectivement pratiqué régulièrement le tir récréatif avec l'arme pour laquelle l'autorisation a été délivrée. Exemple pour la formulation de la condition résolutoire : “La présente autorisation n’est valable que si vous avez apporté, pour (date d’envoi de l'autorisation + 1 an), la preuve que vous avez effectivement utilisé l’arme en question à des fins de tir récréatif. Cette preuve est apportée à l'aide d'une attestation de l'exploitant d'un stand de tir agréé dont il ressort que vous êtes effectivement allé tirer avec l'arme en question dix fois au moins par année de calendrier”265. Une pareille autorisation conditionnelle peut également constituer la meilleure solution pour un tireur récréatif débutant qui n’a pas encore d’expérience. Merci pour ceci. Informations très précieuses. Ceci dit, étant donne que mon contrôle quinquennal me demandait 5 séances au lieu de 10, nous sommes en droit de nous demander si les bases utilisées par les gouverneurs sont assez solide (a mon avis, non). De plus, et ce qui est pire, selon moi, nous serions traites différemment selon la province dans laquelle nous résidons. Le représentant du gouverneur (Thierry Lebacq) a été interviewe pour ce journal a RTL et a déclare " Le gouverneur n’a pas la volonté de désarmer la population, sa volonté, c’est d’appliquer la loi telle qu’elle est prévue". Mon c... oui. Si c'était le cas, ils donneraient la possibilité au personnes concernées de se remettre en ordre. Je le dis et je le répète: un contrôle quinquennal est un contrôle effectue tous les 5 ans. Ce n'est pas un contrôle qui vérifie les 5 dernières années. https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/quinquennal/65739 Evidemment, si il s'agit d'un contrôle qui s'étend sur 5 années (comme le prévoit la définition du Larousse), alors le contrôle doit être permanent sur les 5 années et non pas un contrôle arbitraire et ponctuel qui "regarde" sur les 5 dernières années. Ne serait-il pas plus simple d'avoir un contrôle annuel (tel que le contrôle technique) pour lequel nous recevrions des invitations a partager nos preuves de participations au tir? Mais évidemment non! car le seul but est de nous désarmer. Retenez bien cela. | |
| | | renlie Habitué
Nombre de messages : 685 Localisation : Tournai Date d'inscription : 20/08/2018
| | | | Manud Nouveau
Nombre de messages : 19 Age : 53 Localisation : Morlanwelz Date d'inscription : 16/10/2022
| | | | Wipi Expert
Nombre de messages : 1508 Localisation : Mons Date d'inscription : 08/05/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 22:42 | |
| - Manud a écrit:
- renlie a écrit:
- Ainsi on paierait une taxe annuelle plutôt qu’une fois tous les 5 ans pour le contrôle
Et pourquoi pas si cette taxe est raisonnable? Une taxe raisonnable … C’est une idée qui devrait être développée afin que nos politiciens puissent l’adopter. Je me demande même si ce n’est pas brevetable dans notre beau pays patrie du surréaliste et de la dérision | |
| | | Wipi Expert
Nombre de messages : 1508 Localisation : Mons Date d'inscription : 08/05/2022
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 22:44 | |
| - Manud a écrit:
- renlie a écrit:
- Ainsi on paierait une taxe annuelle plutôt qu’une fois tous les 5 ans pour le contrôle
Et pourquoi pas si cette taxe est raisonnable? Humour : on Je viens de regarder l’heure de ton message : 21h56. Ok je comprends mieux l’optimisme de cette proposition. Humour : off
Dernière édition par Wipi le Mar 11 Avr 2023 - 22:58, édité 1 fois | |
| | | renlie Habitué
Nombre de messages : 685 Localisation : Tournai Date d'inscription : 20/08/2018
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mar 11 Avr 2023 - 22:52 | |
| Effectivement on est dans le surréalisme… | |
| | | gepe Pilier du forum
Nombre de messages : 3052 Age : 63 Localisation : Oret Date d'inscription : 01/12/2011
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. Mer 12 Avr 2023 - 9:02 | |
| | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: un tireur contraint de vendre ces armes. | |
| |
| | | | un tireur contraint de vendre ces armes. | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|