incident de tir (glock)

mauvais jour au stand, un glock qui a moflé(chouette image)



désolé insertion marche pas

Il a morflé comment ??

De la casse ?? Sur un 9mm ?

Sans la photo c'est un peu inutile...

Bonjour pl007,
En attendant que le problème photo soit solutionné, que peux-tu nous raconter sur cet incident ?
J’imagine que puisque tu dis ’un’ glock, ce dernier n’est pas à toi ?

Tu fais du "teasing"

Voila des photos dans le genre casse !



Made in usa !

Le premier (le Glock), c'est typiquement une surpression...ou un étui qui a été rechargé de trop nombreuses fois : l'étui s'est déchiré au niveau de la rampe d'alimentation, ventilant les gaz dans la sous-garde.

Le second, c'est aussi typique d'une surpression.. Soit trop de poudre, soit la mauvaise poudre. Dans un AR, typiquement, la douille se sectionne juste après le culot. Les gaz remontent dans l'annexe de canon (la fissurant souvent au passage). Les gaz se répandent ensuite dans le boîtier supérieur, en passant autour du transporteur....et dedans, en passant par le trou d'amorce, rejetant le percuteur en arrière et brisant le transporteur.

La salade de ressort, c'est un phénomène connu sur les mitrailleuses produites par Ohio Ordnance Works....ils n'ont pas parfaitement compris quelques unes des subtilités de fabrication des MAG.

La on a tout,merci gab

Mais ... ce genre de casse peut occasionner de graves blessures. Savez-vous quelles ont été les conséquences pour les tireurs ?

C'est clair comme ces photos viennent de la patrie de l'oncle Sam je suppose que l'on peut effectivement dire que les tireurs concerné on eu au minimum une belle frayeur dans le meilleur cas.
Ces casses ont put généré des blessures graves au mains et dans le cas du fusil des blessures au visage, la mitrailleuse est doté d'un couvercle a l'endroit du ressort récupérateur heureusement, sans quoi elle ne pourrait pas fonctionné et éjecté son manba métallique .
J'ai en son temps eu au tir une explosion hors chambre avec une point 50 (browning 12.7),je peut vous affirmé que j'étais content d'avoir mes lunettes de protection et seulement comme dégat,un bout de douille planté dans le front, sans séquelles .
Mais je vais cherché sur le web quant même avec ces photos, on sais jamais.

Le Glock...parfois,la main est partie avec.

L'AR, très souvent, le tireur n'a rien qu'une grosse frayeur; les morceaux partent vers la gauche et la droite.

La salade de ressorts, on s'en rend compte avec un enrayage impossible à résoudre et une arme "difficile" à démonter.

Le problème des p50 ancien modèle, c'est que la feuillure et le timing de l'arme devait être correctement réglés, sans quoi on pouvait facilement faire exploser l'arme. En moyenne, pendant des années, la défense perdait 2 mitrailleuses p50 par an, au temps des miliciens, en raison de manipulations hasardeuses.

Pendant l'instruction lors de mon service militaire, J'ai souvenir qu'après une séance de tir (au FM ou à la mitrailleuse .30), les instructeurs se sont mis à rire car ils avaient oublié d'effectuer le réglage de la feuillure. A l'époque, c'était du chinois pour moi, mais 45 ans après, je comprends le risque.
A la même époque, j'ai entendu le récit d'un accident lors d'un tir avec un FAL : la tige qui relie les pièces mobiles au ressort de la crosse avait cassé et blessé le tireur à l'oeil.

Il faut se rendre compte que les pressions à l'intérieur d'une arme sont très importantes et qu'il faut en prendre grand soin.

En parlant de casse Glock, voici les photos du mien, en 2016, après une double charge de BA10 sur un GLOCK 21 45ACP.

J'avais bien gardé tous mes doigts, mais je garderais toujours une perte de sensation sur une toute petite partie de mon pouce (nerfs touchés là où on voit une petite perle de sang juste en dessous de l'ongle)
Une chance dans la mal chance  

Ta "chance", c'est d'avoir fait une double charge en 45 et pas en 9mm...les conséquences auraient été bien pires.

ouf ca fait vraiment peur ces incidents de tir...
..
c'est déjà arrivé avec des mun manufacturé?

C'est rare, mais ça arrive.

Il y a quelques années, il y a eu quelques lots de .22lr "vérolés". Il y a eu des Buckmark cassés et j'ai fait un kaboom ainsi dans mon AR en .22lr...il a fallu que je remplace mon extracteur.

Et je suis tombé sur une .308 de surplus (une MEN) sans poudre. Ca a fait "paf", j'ai extrait la douille et l'ogive avait été chassée dans le canon par la puissance de l'amorce. Il a fallu chasser l'ogive à la baguette.

Qu'est-ce que vous appelez" la baguette " une genre de chasse en bronze?

une baguette de nettoyage rigide:

ah oui classique ...j'imaginai un autre outil...

Les 10 doigts sont toujours la c'est le principale.

gab a écrit:

Ta "chance", c'est d'avoir fait une double charge en 45 et pas en 9mm...les conséquences auraient été bien pires.

Pourquoi ? moins de volume pour les gaz ?

Parce qu'une double charge en .45ACP, ça fait 2800 bar (si l'on considère que la "simple charge" est au maximum de la pression admissible CIP) tandis qu'une double charge en 9mm (en considérant les mêmes conditions), ça équivaut à...4700 bar.

gab a écrit:

Parce qu'une double charge en .45ACP, ça fait 2800 bar (si l'on considère que la "simple charge" est au maximum de la pression admissible CIP) tandis qu'une double charge en 9mm (en considérant les mêmes conditions), ça équivaut à...4700 bar.

Aïe, en effet c'est de la chance dans la mal-chance
Qu'est ce que le CIP ?

je constate que l'initiateur du sujet n'a toujours rien expliqué ni même mis de photos.

si je comprends bien, la majorité des incidents de tir sont dus à une mauvaise recharge.
en tirant du manufacturé, on descend drastiquement le taux d'incidents

La CIP est la Commission Internationale Permanente, fondée en 1914, un ensemble de laboratoires et de banc d'épreuves (d'Amérique du Sud à la Russie en passant par l'Europe et même le moyen-orient), qui détermine les standards des munitions (dimensions des cartouches, dimensions des chambres, pressions admissibles, pressions d'épreuves). Le bureau permanent, et le centre d'expertise, de la CIP sont à Bruxelles.

Les Etats-Unis ont leur propre organisme, la SAAMI, qui effectue le même travail.