Intéressante décision de la chambre flamande du Conseil d’Etat, qui vaut mise en garde.
La police routière arrête un chauffeur, qui a tenté de fuir, et constate qu’il est passablement ivre, au point de résister aux forces de l’ordre et frapper violemment un policier (coup et blessure). Le chauffeur est titulaire de modèles 4 et d’un permis de chasse.
Le C.E. dit que ce seul fait ne suffit pas à justifier un retrait des autorisations de détention.
Mais au cours d’une visite du domicile de l’individu on trouve une petite bonbonne de spray au poivre, arme prohibée.
L’homme étant ainsi convaincu de violer la loi sur les armes, le gouverneur considère que lui laisser ses armes autorisées met l’ordre public en péril et décide de l’en priver.
Le C.E. n’y voit, cette fois, rien à redire, alors même que le tireur a protesté que la bonbonne ne lui appartient pas, qu’elle a été abandonnée chez lui par une amie, etc.
Moralité :
1. Boire ou conduire…
2. On ne frappe pas un tireur (le policier en est un), on l’aime comme un grand frère.
3. Chaque année, un grand nettoyage de printemps pour vérifier qu’il ne traîne pas chez nous de bricole assimilée une arme prohibée, laissée par un visiteur ou un enfant ignorants.