Armes et Tireurs de Belgique
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 EXAMEN PRATIQUE Revolver & Pistolet

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MessageSujet: EXAMEN PRATIQUE Revolver & Pistolet   EXAMEN PRATIQUE Revolver & Pistolet Icon_minitimeMer 13 Avr 2011 - 15:07

Petits rappels déjà évoqués dans les rubriques antérieures mais utiles et indispensables pour la réussite des examens destinés aux nouveaux et futurs tireurs.

EXAMEN PRATIQUE ( Révolver & Pistolet )

Pour présenter l’épreuve de tir et tenter de la réussir, il faut au minimum savoir et surtout appliquer ce qui suit :
( Cela paraîtra évident à beaucoup, mais ça ne l’est visiblement pas pour de nombreux autres )

En noir : explications des procédures

En bleu : astuces et conseils

En rouge : règles d’or

- Vous devez vous présenter à l’examen avec une arme vide, légalement détenue, transportée sous clef ou munie d’un dispositif interdisant son utilisation …

- Le détenteur légal de l’arme vous accompagnera et sera muni de l’autorisation de détention y afférente. Il pourra accompagner le candidat sur le pas de tir en qualité d’observateur , mais ne pourra en aucun cas intervenir[/b][/u]. ( La non observation de ces règles de base est déjà une cause d’échec en soi )

Les examinateurs sont chargés par la législation de contrôler si vous avez acquis des AUTOMATISMES DE SECURITE lors de la manipulation d’une arme.

Il est évident que vous vous serez au préalable familiarisé à cette arme ou aux armes avec lesquelles vous présenterez l'examen et vous serez capable d’effectuer les manœuvres suivantes en toute sécurité.

1°)

Sortir l’arme de sa valise, la diriger vers la cible, éventuellement la décadenasser, vérifier qu’elle est vide.

Un conseil judicieux est de placer toujours l’arme dans la valise dans la même position de telle façon que la position du canon soit connue de l’utilisateur lorsque la valise est déposée sur la table. De cette manière, on n’est jamais pris au dépourvu en ouvrant la valise. Au besoin, mettre un signe distinctif repérable sur sa valise.

Ne sortir l’arme de votre valise qu’en dernier lieu après avoir sorti les accessoires ( munitions, baguette destinée à être passée dans le canon, … ) Procéder inversement à la fin du tir, mesures de sécurité, remiser l’arme et puis seulement le reste.


C’est-à-dire :

s’il s’agit d’un revolver :

basculer le barillet, contrôler qu’il est vide, et poser l’arme barillet ouvert et canon dirigé vers les cibles

Le barillet doit être ouvert à la verticale afin qu’il ne retombe pas en position fermée. Il n’est pas question que l’arme repose sur la table, barillet en contact avec la table. Cette position n’autorise pas une vision complète des chambres du barillet.

s’il s’agit d’un pistolet

Ôter le chargeur, manipuler la glissière vers l’arrière, constater de visu que la chambre est bien vide, caler la glissière en position ouverte, côté fenêtre d’éjection vers le haut et poser l’arme sur la table canon vers les cibles ( à ce stade certains auraient déjà raté l’épreuve et dû remballer leur engin … )

Bien insister en regardant attentivement la chambre de façon à ce que l’examinateur le remarque. Tout en regardant, basculer légèrement l’arme de gauche à droite, canon toujours dirigé vers les cibles.

Toujours se rappeler que toute première ET dernière manipulation d’une arme consiste à s’assurer de sa vacuité.

2°)

alimenter correctement l’arme :

Pour un revolver :

( toujours laisser une chambre vide et tenir compte du sens de rotation du barillet )

Pour mémoire, le barillet d’un COLT tourne dans le sens des aiguilles d’une montre tandis que celui d’un SMITH & WESSON tourne dans le sens contraire. A ce stade, placer toujours la chambre vide à la verticale devant le percuteur, le premier armé du chien amènera la munition en passe d’être tirée parce qu’il n’y a qu’une chambre vide.

Un excellent moyen de ne pas se faire piéger avec le doigt sur la détente en chargeant l’arme est de tenir l’arme barillet ouvert de la main non prédominante ( gauche pour un droitier et droite pour un gaucher ). De cette manière, on est obligé de charger l’arme avec la main dominante et cette dernière ne sait absolument pas mettre le doigt sur la queue de la détente.

Le doigt sur la détente est une cause d’échec à ce stade.

Tenir l’arme correctement, canon dirigé vers les cibles, n’ayant aucun doigt sur la queue de détente. Refermer le barillet, l’arme toujours dans la bonne direction.

Lorsque vous fermez le barillet, vérifiez qu’il est bien bloqué en essayant de le faire tourner vers la gauche et vers la droite. S’il refuse de tourner manuellement, c’est qu’il est bien fermé. Il pourrait être à cheval entre 2 chambres.

La saisir pour le tir sans engager le doigt sur la détente et la déposer sur la table si nécessaire, sans la lâcher crosse au contact de la table, canon toujours correctement dirigé et index posé le long de l’arme sur le pontet, chien à l’abattu.

Pour un pistolet :

Garnir le chargeur, l’engager dans l’arme pointée en direction des cibles sans poser le doigt sur la queue de détente, rabattre la glissière, soit en manipulant l’arrêtoir de la glissière soit en la manipulant directement canon toujours dirigé vers les cibles et index posé le long de l’arme sur le pontet. Déposer l’arme sur la table si nécessaire, sans la lâcher, crosse au contact de la table, canon toujours correctement dirigé et index posé le long de l’arme sur le pontet.

Il est préférable d’utiliser l’arrêtoir de glissière pour rabattre cette dernière juste avant de tirer et de mettre le doigt sur la queue de détente. Cela constitue une sécurité supplémentaire

Avoir toujours à l’esprit : on ne lâche jamais une arme chargée sur la table de tir quelles que soient les circonstances.

Lorsque l’examinateur vous demandera d’effecteur votre tir, ne posez l’index sur la queue de détente que lorsque vous serez en visée et le reposer de suite le long de l’arme immédiatement après le départ de chaque coup. Ceci est impératif.

Ne vous inquiétez pas : vous ne devez contrôler que la direction de votre tir et le recul de votre arme. Il ne sera tenu aucun compte de la précision pure de votre tir.

Il vous sera aussi demandé de réagir à l’un ou plusieurs des cas suivants :

1°) « Un long feu ou 1 coup faible » ( C’est-à-dire que le coup ne part pas ou faiblement )

Surtout ne pas tirer le coup suivant. Maintenir fermement l’arme en position de tir, doigt posé sur le pontet, canon dirigé vers les cibles, afin que si le coup partait, il n’endommagerait ni le matériel ni les autres tireurs. Attendre 20 à 30 secondes. Réagir ensuite suivant les cas expliqués ci-dessous :

En cas d’enrayage, ne pas tenir compte des explications ci-dessus.

Ensuite et seulement ensuite :


- S’il s’agit d’un revolver : le maintenir pointé vers les cibles, ouvrir le barillet, ôter toutes les cartouches percutées, écarter la cartouche défectueuse, la déposer dans le bac prévu à cet effet et non dans celui destiné aux douilles, regarnir le barillet avec les cartouches restantes et reprendre le tir.

Attention, à ce stade au sens de rotation du barillet s’il y a plusieurs chambres vides.

Après avoir tiré un coup, visé à nouveau et réarmé le chien, l’examinateur ne peut vous dire qu’il y a long feu sous prétexte de vous demander un désarmement du chien. Il ne peut y avoir de long feu puisque le coup est parti tout à fait normalement . Tout au plus, il peut vous demander un arrêt de tir ou un déplacement vers un autre couloir de tir !]

- S’il s’agit d’un pistolet : en maintenant l’arme pointée vers les cibles et le doigt sur le pontet
1 ôter le chargeur et le poser sur la table
2 vérifier la chambre ( elle pourrait être vide si le chargeur n’a pas réalimenté
l’arme, par exemple)
3 manipuler la glissière pour extraire la cartouche défectueuse et l’écarter, la
déposer dans le bac prévu à cet effet et non dans celui destiné aux douilles,
réintroduire le chargeur et manipuler la glissière pour reprendre le tir.


Attention, l’ordre de la séquence a de l’importance.

Les causes du « long feu » sont multiples :


Amorce percutée, mais non brûlée :


- (absence de détonation immédiate – c’est le vrai long feu ) , ATTENTION l’amorce se consume et va, après un certain temps, quand même enflammer la poudre … et le coup va partir … mais tardivement – TRES DANGEREUX si vous n’êtes pas pointé dans une direction non dangereuse ou/et si vous manipulez l’arme pour ôter la cartouche défectueuse.

- Absence de détonation – il peut y avoir plusieurs explications :
Amorce non percutée, percuteur cassé, ressort de percussion cassé.
Amorce percutée trop faiblement : ressort de percussion affaibli, mécanisme de percussion grippé, verrouillage incomplet de la culasse, amorce trop dure ( surtout sur de vieilles cartouches )


Amorce percutée et brulée mais avec un bruit très atténué :

- La poudre n’a pas brûlé ou tout-à-fait partiellement. Ou encore, il n’y avait pas de poudre dans la munition ( Cela se produit même dans des cartouches manufactorées ).
La pression provoquée par l’amorce seule est suffisante pour extraire l’ogive de la douille et la faire entrer dans le canon … mais insuffisante pour l’en faire ressortir …
TRES DANGEREUX car il en résulte que si l’on tire le coup suivant sans extraire la balle du canon, l’arme peut simplement exploser ! Et si elle résiste, elle sera malgré tout, très gravement détériorée, voire irréparable, sans compter sur les risques réels de blessure ou pire.
- S’il s’agit d’une carabine .22 « canon lourd », les dégâts seront moindres que sur un fusil de grande chasse style « 300 Winchester Magnum » ou d’un revolver « 44 magnum ». Mais avec ces derniers types d’armes on risque réellement sa vie et celles des gens qui seraient proches au moment des faits.


DANS ce cas, il est IMPERATIF d’arrêter immédiatement le tir, d’ôter un éventuel chargeur, d’ouvrir l’arme et d’ôter la douille si cela n’a pas été fait par le mécanisme d’extraction et de s’assurer visuellement que le canon est EFFECTIVEMENT VIDE : il est OBLIGATOIRE d’introduire dans le canon une fine baguette, une aiguille à tricoter, etc …( celle que vous auriez déposée sur la table juste avant de sortir votre arme ) afin de vérifier qu’elle est bien vide.

2°) Un enrayage

Idem que pour le long feu, hormis le premier paragraphe souligné.

3°) Demande d’un arrêt de tir

( pour laisser pénétrer quelqu’un sur le pas de tir pour accéder aux cibles, par exemple )

Tout en maintenant l’arme pointée vers les cibles :

Pour un REVOLVER : rabattre immédiatement le chien, ouvrir le barillet et le vider, poser l’arme vide
sur la table barillet ouvert et canon orienté vers les cibles. Reculer à 1 mètre de la table et attendre l’autorisation de reprendre le tir.

Attention en rabattant le chien. S’exercer avant l’examen. Dans le feu de l’action, ce n’est pas si facile que cela, surtout si on ne l’a jamais fait. Le coup peut partir à votre insu.

La main dominante maintient l’arme. De cette façon, l’arme est correctement maintenue, la prise est toujours fermée, ce qui n‘est plus le cas si le pouce est placé sur le chien et l’index sur la détente. Rabattre le chien au moyen de la main non dominante ( gauche pour un droitier et vice-versa ) Pour rabattre le chien il faut agir simultanément avec le pouce qui tire le chien en arrière et l’index qui presse la détente et freiner le retour du chien.

Lorsque le chien est armé, il est impossible d’ouvrir le barillet. Certains se font facilement piéger à l’examen. C’est pour cette raison qu’il faut s’y exercer afin de ne pas perdre les pédales le jour de l’examen.


Pour un PISTOLET : ôter le chargeur et le poser sur la table , manipuler la glissière pour extraire la cartouche engagée dans la chambre, s’assurer visuellement que l’arme est bien vide, bloquer la glissière en position ouverte, poser l’arme sur la table fenêtre d’éjection vers le haut et canon orienté vers les cibles et reculer à 1 mètre de la table et attendre l’autorisation de reprendre le tir.

4°) Demande de déplacement dans le pas de tir

( pour changer de piste en cas de défectuosité d’un ramène cible par exemple )
La solution de facilité est de remettre l’arme dans sa valise avant le déplacement en respectant les mesures de sécurité mais je doute fort qu’elle soit acceptée. Proposez-le et vous verrez bien ce qu’il vous sera répondu !

Pour un REVOLVER : vider l’arme selon la procédure expliquée arrêt de tir, chien abattu, barillet ouvert, la saisir par le renfort supérieur de la carcasse et canon dirigé vers les cibles plutôt que vers le sol ou le plafond, aucun doigt sur la queue de détente afin que chacun constate que votre arme est vide et non dangereuse.

Pour un PISTOLET : vider l’arme selon la procédure expliquée à la rubrique arrêt de tir, glissière calée ouverte, la saisir par la carcasse, fenêtre d’éjection vers le haut et canon dirigé vers les cibles plutôt que vers le sol ou le plafond, aucun doigt sur la queue de détente, chargeur vide, ôté et dans l’autre main afin que chacun constate que votre arme est vide et non dangereuse.

Démontage : en ce qui concerne le démontage de campagne, il ne vous sera demandé qu’un démontage ne faisant pas intervenir d’outillage. Ceci concerne donc plus particulièrement les pistolets de défense ne nécessitant pas d’outil.
Vous devez être capable, après avoir contrôlé la vacuité de l’arme, d’ôter la glissière, le ressort de récupération et son guide ainsi que le canon. Remonter le tout, recontrôler la vacuité de la chambre.

Le tout avec une certaine aisance. N’oubliez pas qu’à ce moment vous êtes censé être familiarisé aux manipulations de l’arme que ce soit au point de vue sécurité ( essentiel, indispensable, rédhibitoire ) ou démontage sommaire de l’arme.

N’oubliez pas qu’il est INDISPENSABLE de s’assurer que l’arme est vide avant de la ranger que ce soit au pas de tir ou ailleurs.
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